Comment réussir une reprise d’entreprise

Une excellente alternative à la création d’entreprise, la reprise offre divers avant ages. Elle permet de bénéficier d’une clientèle existante et garantit à ce titre un démarrage d’activité plus serein et rapide. Les risques sont également moindres et l’accession aux crédits est beaucoup plus facile. Certains pièges sont cependant à éviter pour un rachat réussi. Ci-dessous des méthodes intelligentes à suivre pour vous guider.

Faire un diagnostic de l’entreprise cible

Il faut éviter de courir tête baissé pour faire une reprise d’entreprise. Un diagnostic de l’entreprise cible s’impose avant de s’y lancer. Dans ce cas, il faut d’abord se renseigner sur l’environnement externe et interne de l’entreprise, et ceci activité par activité. Il faut aussi se poser les bonnes questions, notamment sur l’avantage compétitif de l’entreprise, son savoir-faire, et sur la demande actuelle de produits ou de services. A ne pas oublier de se renseigner sur les valeurs du marché. De nombreux outils indicateurs peuvent aussi aider en ce sens, comme le flux de trésorerie, la comptabilité qui démontre l’actif et le passif, la stratégie marketing et le capital immatériel.

Construire un plan de reprise

Une fois l’évaluation de l’entreprise effectuée, il convient de mettre au point un plan de reprise. Au même titre que le business plan, le plan de reprise est incontournable. Il se constitue généralement en 4 étapes dont principalement le montage financier de la reprise qui devrait inclure le prix du rachat et le prix de relance des activités à entreprendre. Il faut aussi établir un plan marketing qui concerne la reprise des produits et des services. Outre la détermination de la production et des stockages. Pour terminer le plan, il faut également inclure les services administratifs et la détermination du seuil de rentabilité des activités en reprenant les grands tableaux prévisionnels.

Financer son projet de reprise

Etape importante pour réaliser son projet de rachat, le financement doit être pris en considération. Il englobe généralement le montant des capitaux de transaction, les frais divers avec les honoraires des avocats, les fonds de roulement et l’audit. Outre le prix de relance de l’activité après le rachat. Il existe pour ce faire différentes possibilités de financement, comme les apports personnels et ceux des associés, le recours aux crédits des établissements bancaires, le crowdfunding, les investissements en fonds propre et surtout les aides et subventions de l’Etat comme le dispositif OSEO ou le dispositif Nacre.

Bien négocier la reprise

La négociation et la conclusion d’une reprise exige un savoir faire professionnel pour ne pas se sentit lésé dans le contrat. En ce sens, il est donc recommandé de faire recours à des experts qui possèdent une solide connaissance en matière juridique. En effet, la négociation ne porte pas uniquement sur le prix, mais aussi sur les modalités de paiement, sur le délai de paiement, sur les garanties de passif et surtout sur une signature d’un protocole d’accord avant d’établir une négociation finale.

Bien gérer la période de transition

Une fois la reprise conclue, il est aussi important de bien gérer la période de transition. Dans ce cas, il faut construire un tableau de bord et appliquer le plan de reprise préalablement défini, et surtout définir des actions prioritaires pour rassurer les salariés, pour rencontrer les clients, les fournisseurs et même les banquiers. Pour terminer, il faut prendre les premières décisions stratégiques en matière financières et en matière commerciale.

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